Grande Guerre

11 novembre 2008. Un lecteur se demande ce que représente le monument aux morts de Sainte-Foy. Précisons qu'il s'agit du monument aux morts de Sainte-Foy et de Pineuilh. Un grand père montre à son petit fils le casque porté par son père pendant la guerre. Une balle a transpercé le casque. Ces cartes postales datent des années 1930. Un site donne la fiche de décès de chaque soldat mort pendant la première Guerre mondiale, tombé au champ d'honneur, ou mort des suites de ses blessures :  ... [Lire la suite]

15 août, matinée superbe, je vais au vide-grenier de Lamothe-Montravel. Je trouve des obus décorés. "Ils sont de 14-18, me dit Robert Rullier, ils les faisaient dans les tranchées, ils n'avaient qu'à se baisser pour trouver la matière première. Pendant qu'ils faisaient ces ciselures, ils ne pensaient pas aux horreurs de la guerre ; ça devait leur vider la tête". Les poilus décoraient des culots de munitions de tous calibres : 2,65 cm, 3,98, 11, 22, et surtout des obus de 75. Voici des munitions de petite taille : ... [Lire la suite]

Je vous ai parlé du casino Rey et vous avez vu des cartes postales montrant cet établissement, dans les posts "en allant à la gare" et "L'Hôpital temporaire de Sainte-Foy". Les albums proposent quelques cartes postales réalisées par un photographe foyen, Jean-Baptiste Curet, dans les années 1910. Ce sont le lieu et le héros d'une farce que je vais vous raconter. Le 23 mars 1918, à partir de 7 h 15, les Parisiens furent assez étonnés d'entendre plusieurs explosions à un quart d'heure d'intervalle et de ne... [Lire la suite]

11 novembre 2007. A voir dans les Albums, la série de journaux de la Grande Guerre, ces fameux "feuillets bleu horizon". Les poilus fournissaient les articles et les dessins. Il était interdit d'évoquer les opérations militaires et leur localisation. Les journaux étaient imprimés par des mécènes : directeurs d'écoles de beaux-arts ou d'architecture, une marraine généreuse, etc... Ils se rapportent à un régiment, à un corps spécialisé (télégraphistes, voituriers) ou à l'ancien état du poilu (école de beaux-arts ou... [Lire la suite]

J'écoute M. Steiger ; il me parle d'un Sainte-Foy de jadis et dans la conversation, il est question de rencontres inattendues. "C'était dans les années 1930, me dit-il, j'était gamin, nous habitions à Villiers sur Marne. Parfois, nous allions chez le quincailler, M. Desserpit. Il y avait une sorte de caillebotis qui provoquait un tintement de clochette quand on montait dessus. Je montais sans cesse sur le caillebotis. Un jour, M. Desserpit dit à ma mère : - Vous avez un léger accent, madame, un accent du sud, c'est le... [Lire la suite]